Bonjour,
Je souhaitais faire suite au débat de dimanche dernier.
Au moment d'énoncer les thèses contractoires Michel a dit : "On ne peut pas donner de sens au futur, par exemple quand on conçoit un projet celui ne prend son sens que lorsqu'il s'est réalisé".
Je ne suis pas tout à fait d'accords, je me demande si il n'y avait pas une autre direction.
Prenons l'exemple d'une personne qui souhaite créer une entreprise. Elle élabore un projet, le projette dans l'avenir pour reprendre les termes utilisés pour poser la question. Pour elle ce projet a un sens : par exemple ça peut être d'exercer une activité lui permettant de retirer un revenu ce dernier lui permettant lui-même de subvenir à ses besoins. Peut-être même que cette personne pourra en employer d'autres et leur permettre de partager ces mêmes bénéfices. On constate que c'est effectivement le cas pour de nombreuses personnes.
On peut dire alors qu'il est possible que le sens donné à l'"avenir" se produise dans le futur. Il est possible que l'avenir, ou des parties de l'avenir, rencontrent le futur. Ou en tout cas je pense que l'on peut dire qu'il est possible que des formulations utilisées pour donner un sens à l'avenir soient compréhensibles dans le présent du futur du présent dans lequel on a construit l'avenir. Elles peuvent permettre de le décrire.
J'ai envie de dire alors qu'on peut tenter de donner un sens au futur, et de le faire prendre la forme que l'on souhaite, même si on ne sait pas ce qui est déterminé ou pas je pense que ça peut valoir le coup de le tenter.