Est il essentiel de se donner de l’affection ?
Cette question avait été proposée récemment.
Le dimanche 22 décembre, la question qui avait été choisie était « Faut il lutter ou accepter face à l’adversité ? »
Je vois un lien très fort entre ces deux questions .
Quels « profils » de personnes recherchent le plus d’affection (ou la refusent) ? Qui est amené à mener des luttes pour vivre plutôt que d’accepter sa situation ?
Un participant avait dit « dés que l’on naît, il faut se battre pour vivre ». J’ajoute dès que l’on est davantage, on s’accepte mieux.
Il a été dit que l’amour est plus large , plus fort que l’affection.
On ne peut pas donner ce que l'on a pas, ce que l'on n'a pas reçu.
L’ Amour inconditionnel est l’Amour que « devrait » donner toute mère à son enfant.
Une participante a évoqué la relation avec le père. A mon sens, ce n’est pas si fort que la relation avec la mère, surtout dans les tous premiers mois. Sans entrer dans les détails, parlons simplement du lien que représente le cordon ombilical, qu’il faut couper …rapidement après la naissance.
Une forme d'affection positive serait peut être de créer des liens qui relient, qui nourissent, mais n'attachent pas.
Se donner de l’affection (à soi) est en grande partie prendre soin de son enfant intérieur, pour progresser peu à peu vers l’autonomie affective.
http://www.estelledaves.com/pages/articles/l-enfant-en-nous.html
Dans le livre "La psychologie biodynamique Une thérapie qui donne parole au corps" Edition le courrier du livre, il y a un sous chapitre du ch 6 qui parle de "l'enfant sauveur".
http://www.psychologie-biodynamique.com/docsetvideos/docsetvideos.htm#docsligne
Dans le registre de l'affection, le corps sait, tandis que le mental gamberge...
André.