L'absence de racines est-elle un handicap ou un avantage pour accomplir sa vie ?

Les racines d'une personne qui a grandi dans une famille qui l'a éduqué, lui a transmis des valeurs sont cette éducation, ces valeurs. Mais un enfant abandonné qui a grandi dans la rue, dans des foyers, des familles d'accueil et qui a été soumis à différentes influences, peut-on dire qu'il n'a pas de racines ? Ou ses racines sont-elles constituées de ces différentes influences ? La bonne question n'est-elle pas "Vaut-il mieux avoir des racines cohérentes ou disparates pour accomplir sa vie ?" ? Ça dépend de ce qu'on entend par "accomplir sa vie", est-ce se situer dans la continuité d'une lignée familiale ou apporter quelque chose de nouveau à la société ?