Suis-je ce que je crois ? (Michel)
Nous SOMMES des hommes.
Nous ne sommes pas ours, poissons ou oiseaux…etc.
Notre code génétique EST ce qu’il est, de façon immuable. Mais :
- Ce que je suis aujourd’hui qui n’est pas ce que j’étais hier, ni ce que je serai
demain. (A mon inné se sont ajoutés et s’ajoutent à chaque instant mes acquis)
Mon impermanence est indéniable.
- Ce que je crois être.
- Ce que je sais que je suis (La psychanalyse permet en principe d’éclairer
ceux d’entre nous qui en ressentent le besoin),
- Ce que je dis que je suis, que j’exprime par la parole, l’écriture, mon apparence,
mes façons d’être, mes attitudes, mes choix.
- Ce qu’on dit que je suis (qui m’incitera ou non à changer, à «me bouger»).
- Ce qu’éventuellement mes croyances et ma foi disent ce que je suis.
Sont autant d’observations qu’il nous est loisible de prendre en considération, de regards qui pourront sans doute, nous aider à tendre vers plus de clairvoyance, d’apaisement, d’équilibre, de cohérence avec le monde et avec nous-même.
Démarche qui peut faire peur, motiver l’esquive ou le déni.
Certains mythomanes ne savent plus objectivement qui il sont. Ils organisent leur vie ainsi que leur histoire telles qu’ils les rêvent, pensant (consciemment ou inconsciemment) échapper à des souffrances qu’il présentent insurmontables.
Ils ne savent plus bien qui ils sont.
Les mythomanes pervers savent eux qui ils sont, ce qu’ils font.