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 La méfiance est-elle une force ou une faiblisse ?

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AuteurMessage
Nader




Nombre de messages : 28
Date d'inscription : 03/08/2008

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MessageSujet: La méfiance est-elle une force ou une faiblisse ?   La méfiance est-elle une force ou une faiblisse ? Empty3/5/2009, 21:04


Débat animé par Bernard avec 32 participants

Paris, le 03 mai 2009

La méfiance est-elle une force ou une faiblisse ? Proposé par Jacques

Les thèmes
Le mensonge
Le déni
Vivre, est-ce profiter de soi-même ?
La méfiance est-elle une force ou une faiblisse ?
La beauté est-elle identifiable en toutes circonstances ?
Les grands œuvres sont-elles le fait de grands hommes ?
Pourquoi internationalisme ?
La philosophie sert-elle à interpréter, transformer ou préserver le monde ?

Jacques
« Méfiez-vous des méfiants », dit le proverbe, comme la confiance la méfiance peut être ambiguë. Que cache la méfiance ? Une grande peur ? Une grande naïveté ? Une faiblesse ? Une recherche de la force ?
Et si l’épidémie de grippe n’était qu’un invention, les thèses officielles seraient des mensonges, c’est la théorie de complot. C’est un cas extrême de la méfiance.

José
Tous les intérêts ne peuvent être défendus à la fois, mais lorsqu’on en prend un en compte, on délaisse les autres. D’où l’intérêt de la théorie du complot pour endormir la méfiance.

Hypothèse 1 : La théorie du complot polarise la méfiance.

Jean Jacques
La méfiance comme la confiance sont des démarches extrêmes et spontanés, seul la prudence est une attitude réfléchie. La confiance va avec la confiance en soi, c’est donc une force. C’est toujours plus payant de faire confiance.

George
Le problème n’est-il pas lié à la relation à autrui ? L’enfant se fie à tout le monde. Le scientifique remet toujours en question ses résultats. Le méfiant est condamné à se retrouver seul.

Jean
A qui s’adresse la méfiance ? A un ami, à un politique, à un économiste, aux informations ? Je ne peux pas faire confiance à l’Etat mais par contre il faudrait faire toujours confiance à un ami au risque de le perdre.
Hypothèse 2 : La confiance et la méfiance font partie d’une étroite relation à l’autre, interpersonnelle.

Lisa
Confiance et méfiance sont les deux faces d’une même pièce. Elles sont instinctives toutes les deux et peuvent se moduler. Un véritable ami serait mon ennemi car c’est ce dernier qui m’apprend le plus sur moi-même. Les gens méfiantes sont souvent tristes, paranoïaques et seuls mais il faut savoir écouter sa méfiance.
Hypothèse 3 : La méfiance fait partie de l’Homme et peut lui apprendre sur lui-même.

Michel
Pourquoi serais-je méfiant avec mon banquier puisque je sais qu’il a des intérêts des banquiers et il est donc un bon banquier et non un gentil banquier.
La société n’est pas un répertoire d’étiquettes, il faut l’appréhender avec intelligence.
Hypothèse 4 : la méfiance est parfois légitime.

Laurent
Comme la confiance il y a une méfiance aveugle. Les hommes d’action s’entourent souvent d’hommes de réflexion pour les éclairer. Talleyrand disait : méfiez vous de la première impression, c’est souvent la meilleure, surtout quand elle mauvaise !
Hypothèse 5 : la méfiance est un début de connaissance.

Jaques
La méfiance c’est le soupçon, le fermeture défensive. La prudence c’est l’absence d’a priori sur autrui et sur le monde. La prudence est attentive au bon comme au mauvais. La confiance oblige l’autre à mon égard, je l’englue dans sa dépendance à moi-même.
Hypothèse 6 : la méfiance isole

Nader
Le sens commun voit la dichotomie entre méfiant et confiant et on entre dans les jugement de valeur. La méfiance en soi ne nous intéresse pas mais ce qui nous intéresse c’est le processus dans lequel un individu va devenir méfiant. Il faut dépasser les sens commun et approfondir le problème de la méfiance qui est parfois le début d’une recherche scientifique.
Hypothèse 7 : la méfiance n’est pas un état mais un processus.

Monique
Il est plus confortable d’être confiant que d’être méfiant. Mais il faut surtout être lucide.
Georges
En sociologie on admet que l’individualisme fait de l’autre un ennemi : l’homme est un loup pour l’homme.
En psychologie, la fraternité est de l’ordre de l’alliance et la relation.
Pour Freud, Eros(le dieu de l’amour) est la force qui nous fait nous augmenter, nous agréger aux autres. Freud oppose à Eros Thanatos(dieu de la mort) le détachement et la mort.

Axelle
L’espace social ou privé ne peut inspirer la confiance à 100 %. Les gens confiants portent en eux la qualité inverse et réciproquement selon le contexte.

Pascal
L’ignorance engendre la peur et la méfiance. Le doute débuche sur le prudence si on a quelques éléments de connaissance.

Jean jacques
Un bon manager se doit de prendre ses collaborateurs en flagrant délit de réussite. La peur engendre parfois le plaisir en raison de la décharge d’adrénaline qu’elle déclenche.

Michel
Le méfiant se trompe tout le temps car il ne connaît pas le désir de l’autre ni la maîtrise de soi-même face au danger.

Hypothèse 8 : La méfiance comme la confiance sont des démarches extrêmes et spontanés, seul la prudence est une attitude réfléchie
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