transgression = agression ?
Transgresser, c' est s' affirmer sans parole par une négation, opposer pouvoir à autorité, opposer le "personnel" au "collectif", récuser la synonymie entre "contradiction" et "antinomie" ;
c' est soulever le coin du voile qui recouvre une frustration, une souffrance, une injustice en conjuguant les verbes à la forme pronominale, secrètement d' abord puis, bruyamment en cas de vent favorable.
Serait-ce inventer et construire le "moi" et l' "autre", construire le "nous" et le "eux", construire la division, l' isolement personnel ou communautaire ? N' est-ce pas là que s' insinue ce que d' aucuns nomment "une initiation" ?
Dans "un monde" que l' on déclare "imparfait", où "progrès" rime avec "liberté" la transgression n' est-elle pas, tôt ou tard, inévitable ?
La question de la nécessité se posent donc uniquement aux gens pressés.
--- mais existe-il une transgression autre, d' une autre nature, qui n' opère pas par opposition ou négation, mais par réfutation ?
et quel est pour un humain, pour l' humanité, l' impact d' une telle transgression ? est-elle agression ? est-elle initiation ? Pascal