L'objectif pour moi de poster le sujet de ce dimanche 11 décembre 2011, n'est pas de faire une synthèse de ce qui s'est dit ce matin. Mon intervention n'a pas non plus la prétention de reproduire avec justesse ce qui a été dit. Il s'agit de mes interprétations.
La différence a été faite entre deux genres de solitude: 1) la solitude choisie 2) la solitude subie.
Il a aussi été mentionné, que la solitude est différente de l'isolement, et vice versa.
Est ce que l'imagination permet de sortir de la solitude ? ou est ce que la solitude est un générareur d'imagination ?.
La "vraie" solitude serait t'elle perceptible (ressentie) seulement dans un état dépressif ?.
Des qualificatifs ont été associés à la solitude : solitude positive, solitude pathologique. Ne pourrait-on parler de solitude, que si il y a un vécu de souffrance dans ces moments seuls.
La solitude pourrait s'expliquer par le sentiment d'être incompris par les autres, de manquer d'intéret à eux, à ce qu'ils disent, à ce qu'ils font.
Ne pas comprendre les autres n'est il pas une conséquence "directe" de ne pas se comprendre soi même, un manque de connaissance de soi. La peur de sortir des sentiers battus est sans doute aussi un écueil, à l'enrichissement potentiel découlant de l' exploration de l'inconnu.
Il a aussi été mentionné l'impact des différences de cultures. En Afrique on ne laisse pas un enfant seul.
Pour moi les moments de solitude "choisie" me sont nécessaires . je pratique de plus en plus des méditations actives dans des groupes de parfois d'une cinquantaine de personnes : le fameux "se centrer sur soi, se recentrer" . Dans ces contextes , dans les phases d'immobilité et de silence, je ne me sens pas seul ... Ces expériences me sont d'un apport considérable pour vivre positivement mes moments de solitudes "subies".
Vers les maximes de ce débat:
https://cafephilobastille.exprimetoi.net/t248-la-solitude-traduit-elle-un-manque-d-imagination- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
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