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 Y a t-il en chacun de nous un bourreau qui sommeille ?

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AuteurMessage
Nader




Nombre de messages : 28
Date d'inscription : 03/08/2008

Y a t-il en chacun de nous un bourreau qui sommeille ? Empty
MessageSujet: Y a t-il en chacun de nous un bourreau qui sommeille ?   Y a t-il en chacun de nous un bourreau qui sommeille ? Empty22/3/2009, 20:00


La séance est animée par Bernard Paris,le 22. 03. 2009


Les questions
L'origine de nos maladies est-elle dans nos péchés?
Y a t-il en chacun de nous un bourreau qui sommeille ?
Savons nous balayer devant notre porte ?
L’important a-t-il pour origine la médiocrité et la superficialité?
Qu'est-ce qu'une belle mort ?
Être seul est-ce la solitude ?
Qu’est-ce que comprendre autrui ?
Faut-il préparer sa mort ?
Quel est le moteur du terrorisme intellectuel ?

Question retenue
:
Y a t-il en chacun de nous un bourreau qui sommeille ?
Proposé par Cécile


Problématique

Le film, La vague, qui sortira prochainement en langue allemande nous montre un professeur qui a voulu faire comprendre a ses élèves ce qu’est un mouvement totalitaire mais il a été submergé par la violence qui a touché d’abord 27 élèves puis très vitre 300.

Michel
Il faudrait distinguer le bourreau du dictateur. Le bourreau qui n’est qu’un relai entre le tyran et le peuple. Le vrai problème est la peur.
La première hypothèse : la peur.

Jean H
Le problème est dans les racines du mal totalitaire.
L’hypothèse du groupe.
Il y a aussi des individus qui contournent leur mal être par la violence.
L’hypothèse de la désocialisation, la maladie psychique et le manque d’éducation.

Jaques
Le vrai problème serait qu'il y a en chacun de nous un mouton qui sommeille ? Quelqu’un capable d’appeler de ses vœux à un dictateur.
L’hypothèse : envie d’avoir d'un dictateur pour être tranquille.

Pascal
Le problème c’est le martyr. Le martyr a souvent une envie de revanche.
L’hypothèse : se venger contre une injustice.

Janine
La technique totalitaire consiste à désigner un bouc émissaire au sein d’un groupe(le juif, l’homosexuel, l’étranger….). Le problème est très différent si on se limite à un seul individu.
L’hypothèse de la théorie du complot.

Jacques
Lorsqu’un individu s’intègre à un groupe il se sent supérieur à tous ceux qui sont seuls. Le sentiment d’appartenance rend plus fort.
L’hypothèse de la force de groupe par rapport à ceux qui n’en font pas partie.

Pascal
Dès l’instant où l'on se soumet à un groupe on est forcement embrigadé dans des actes qui ne sont pas ceux d’une vie ordinaire.

Jean H
Il ya plusieurs sortes de bourreaux :
Le névrosé ordinaire, celui qui sévit dans sa famille, dans son parti.
Le bourreau pulsionnel qui se défoule une seule fois.
Le bourreau sadique progressif et prémédité.
Le bourreau du monde carcéral dans les goulags
On a aussi vu des pugilats dans les cafés philos.

Bernard
Le bourreau ne prend pas forcement plaisir à torturer.
L’hypothèse d’ «un simple exécutant».


Claudine
Sommeiller n’est pas dormir, c’est guetter. Ceux qui assistaient aux exécutions publiques éprouvaient sans doute une satisfaction symbolique qui les dispensait de l’acte.
L’hypothèse de la catharsis.

Monique
Lorsque j’ai été sage-femme et que je soignais des femmes avortées je leur refusais l’anesthésie et leur parler froidement parce que j’avais des ordres.
L’hypothèse de s’aligner sur l’idéologie dominante.


Nader
La criminologie peut avoir un aspect individuel ou social. Pourquoi 60 millions d’allemands ont-il soutenus le nazisme ? Ils avaient une légitimité sociale. C’était encore l’hypothèse de l’idéologie dominante.

Jacques
A la question de Cécile je répondrais non. Chacun des nazis pensait faire le bien parce qu’il avait des ordres. Hannah Arendt a prétendu que Eichemann était un « homme ordinaire » engagé dans la « banalité du mal » au sein d’un État totalitaire.
Il faut préciser qu’il s’agit d’un État totalitaire car le mal n’est jamais banal.

Cécile
Moi, je dirais en conclusion que c’est génétique. Nous sommes tous ange et démon. Je vois dans mon travail des enfants de trois ans accuser les autres de vol, les mordre, dénoncer un innocent, dire à leur camarade qu’il est gros et moche ! Je n’y peux rien,c’est ainsi.

Nader
Je ne suis pas d’accord avec Cécile car les enfants ne font que répéter ce qu’ils ont entendu ou vu faire dans leur entourage familial. Il faudrait leur expliquer que cela ne doit pas se faire. Je vous envoie le travail très intéressant, Les enfants sauvages, Lucien Malson, où l’auteur montre que si on isole un enfant, au bout d’un certain temps non seulement il ne peut pas se civiliser, ni se socialiser mais il ne peut pas non plus marcher et parler comme un homme.
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